A princess doesn't always live in a fairy tale

Bienvenue à toi ^^
Je te laisse continuer, préviens moi quand tu auras finit

Histoire:

I.LE SOIR OU...
«C'est partiii. Elle va comprendre sa douleur. Sa New Beetle elle me fait pas peur. J'ai une Mini Cooper, moi.»
Brianna Lewis leva les yeux au ciel. Sa grande sœur avait donc t-elle encore l'âge de faire la course avec sa copine? Apparemment oui. La soirée avait été chaude, certes -sa grande sœur, Carolynn, l'avait emmenée à la fête d'anniversaire de sa meilleure amie-, mais Caro n'avait pas bu. D'accord, il fallait bien qu'elle se défoule, mais autrement que comme ça! Pourquoi aller faire une course entre une Mini Cooper et une New Beetle dans les rues de Londres à 5 heures du matin? Elles étaient deux; Carolynn et sa copine Kate. Visiblement, elles n'avaient que ça à foutre. Et puis, la chose qui arriva, Brianna pourra vous la décrire comme personne. Carolynn avait appuyé sur la pédale d'accélération pour prendre de l'avance sur sa copine. Ne regardant pas la route mais Kate, elle avait zappé un stop et...BAM. Une voiture la percuta. Kate sortit de sa propre voiture et aida Brianna à se sortir de ce tas de verre et de ferraille. Quand vint le tour de Carolynn, elle purent constater qu'elle ne respirait plus. Son corps gisait par terre, inerte. Tout sembla disparaitre autour de Brianna, elle ne voyait plus que les yeux clos de sa tendre et aimée grande sœur. Et puis, elle revint à la réalité et fut submergée d'une vague de colère. Elle attendit que le gars qui avait fait ça à Carolynn sorte de sa voiture. Lorsque Brianna le vit, elle crut qu'elle allait le tuer: son père.

II.APRÈS TOUT...
«Coucou chérie!»
«B'jour.»
Même si l'accident de Carolynn datait d'un an, Brianna n'avait toujours pas digéré le fait que c'était son propre père qui avait fait ça à sa propre fille à lui. Il avait demandé à Brianna de n'en dire rien à sa mère, et chaque jour qu'elle passait en sa compagnie la faisait réfléchir. Son père méritait-il vraimen qu'elle se taise? Non, car il lui avait expliqué que, ce soir là, il revenait de chez une certaine "Meredith Montgomery". La maitresse de son père! La pauvre Brianna. Cacher tout cela à sa mère la faisait souffrir. On ne confit pas des choses pareilles à une gamine de 14 ans mais bon.
Brianna avala rapidement son petit déjeuner sans adresser un seul mot à sa famille, comme toujours depuis la mort de sa sœur, et partit ensuite pour une journée trépidante de collège.

III.LE PETIT COPAIN
Brianna se regarda une nouvelle fois dans le miroir. Elle ne se reconnaissait presque plus ! En l’espace de 6 mois, elle avait réussi à perdre ses 10 kilos en trop -allez savoir comment...-, à avoir des cheveux plus que magnifiques. Elle était fière d’elle. Elle était métamorphosée. Magnifique. Belle. Elle n’arrêtait pas de se le dire tellement elle était fière ! En plus, elle était toute excitée à l’idée d’aller à une des fêtes des frères Adamson. James, le plus jeune des trois frères et celui pour lequel Brianna avait changée, organisait une fête ce soir, comme chaque année, pour son anniversaire. Brianna, étant dans la classe de James depuis la sixième, était invitée chaque année, mais jusque là, elle n’avait jamais eu le courage d’y aller.
Début de la fête. Brianna s’était faite une queue de cheval et avait une petite robe noire qui lui arrivait pile au dessous du genou. Avec ça, elle avait chaussé des escarpins noirs, vernis et ouverts Chanel –piqués à sa mère. Un verre de coca à la main –pas d’alcool, pas encore- quelqu’un tapota sur l’épaule de la blondinette. Elle se retourna : James se tenait devant elle, beau comme un prince. Elle fit un sourire radieux, qu’il lui rendit, contente d’elle. Au moins il l’avait remarquée.
«Excusez-moi… On s’connaît ?»
Ça c’était trop fort ! Il ne la reconnaissait même pas ! C’était un bon point, tout de même. Elle sourit à nouveau.
«Brianna Lewis!»
Il la regarda, étonné. Au début, il n’avait pas l’air très convaincu. Puis, en voyant le fil rouge qu’elle avait au poignet, il acquiesça.
«Waw… Tu… Tu m’impressionnes !»
C’était le but, en même temps. Elle avait réussi le début de son plan. Il restait une autre partie, mais ça, il s’en chargerait seule, elle était trop timide. Mais il se faisait tard.
«Désolé, j’vais devoir rentrer. Mes parents voulaient déjà pas trop que je vienne…»
James avait l’air déçu. C’était encore un bon point pour Brianna. Elle posa son verre vide de coca sur la table à côté d’elle.
«On s’voit lundi hein ?», demanda-t-il, ce à quoi elle répondit par un hochement de tête.
Elle lui déposa un baiser sur la joue en lui chuchotant à l’oreille :
«Joyeux anniversaire.»

IV.LE VŒU DE CHASTETÉ
Veste en cuir sur les épaules, Brianna descendit avec grâce de sa limousine privée. Depuis qu’elle sortait avec James Adamson -3 ans- elle menait une vie de rêve. Quand elle marchait dans les couloirs, tout le monde s’écartait, et on la laissait passer au self. Elle refusait toujours quand il s’agissait des plus jeunes qu’elle –elle avait gardé un cœur d’or- mais quand ils étaient en terminale, là elle acceptait. Elle avait toujours une petite bande qui trainait derrière elle : toujours Aria, ensuite Spencer et Mélissa. Aria était vraiment une meilleure amie pour Brianna, mais les deux autres étaient en quelques sortes des pièces rapportées, des simples potiches qui devaient toujours ajouter un «ouaiiiiiis» niais à chaque fin de phrase que Brianna prononçait et jouer les potiches ou encore faire les mauvais coups qu’elle avait préparé avant de dormir. Mais jamais, non jamais elles ne seraient de véritables amies pour Miss K.
Donc je reprends, Brianna sortit de sa limousine. Aussitôt Spencer et Mélissa sautèrent –j’exagère peut-être un peu- sur la fille qui se disait leur amie en l’embrassant 6 fois sur les deux joues, c’est ce que le petit quatuor avait décrété. Après les deux filles, ce fut Aria. Gros câlin. Le meilleur pour la fin : James. Il l’embrassa, comme tous les matins, et la pris par la main pour l’entrainer aux casiers, comme ils avaient l’habitude de faire.
«Attends», lui chuchota-t-elle.
Elle l’attira avec lui vers une ronde d’élèves. Au milieu se tenait Adam Heatings, un intello coincé de la classe de Brianna. Curieuse, elle s’approcha et put entendre qu’il parlait du vœu de chasteté. Elle en avait entendu parler : il s’agissait d’une bague que l’on portait en s’engageant à ne jamais coucher avec quelqu’un avant le mariage, du moins c’est ce qu’elle avait compris.
«La meerde» , lança James.
«Ah bon ? Pourtant je t’en ai pris une ma chérie !»
Les deux tourteaux se retournèrent : Madame Lewis se tenait devant eux.
«Maman qu’est c’que tu fous là ?»
«J’ai entendu parler de ce petit rassemblement, et je tenais à ce que tu en ais une. Regarde.»
Ella Lewis tenait au creux de sa main une modeste bague qu’elle mit autour du doigt de sa fille. Celle-ci riposta.
«Fais-ça pour Dieu ma chérie !»
«Religion de merde. J’en ai marre de ton Dieu, parc’que si il existait vraiment, il devait être en congé le jour ou j’suis née !»
Et elle partit en cours, furieuse.

VI. BYE BYE LONDON
Brianna se frotta les yeux pour la dixième depuis qu'elle était levée. Faire la fête... En fait, elle s'était couchée très tôt ce matin, si vous voyez ce que je veux dire... En même temps, c'était sa fête d'anniversaire, ses 18 ans! Elle entra dans la cuisine et se prépara à voir des tonnes de cadeaux sur la table, avec un petit mot de ses parents qui étaient surement déjà partis au boulot.
Mais non, ses deux parents étaient là, avec une expression sèche, et une simple enveloppe sur la table.
«On doit te parler, Brianna. Et toi, tu as des excuses à nous fournir.»
«Ah, pour hier? Ecoutez c'était just...»
«N'en dis pas plus, si c'est pour me sortir tout un ramassé de conneries comme l'autre soir. Il y a dans l'enveloppe un ticket de train, nous t'avons inscrite à la FAC de Sunset Beach, tu pars demain.»
«QUOI? Qu'est c'que j'ai fais moi?»
«Tu as encore essayé de mettre la pagaille chez les Lewis, je ne comprend pas pourquoi tu t'obstines à raconter ces bobards. Tu as osé dire que c'était ton père qui avait renversé ta sœur! Tu te rends compte de la gravité de tes paroles?»
«Mais Papa, dis-lui que tu l'as tuée! Tu as tué Carolynn!»
«C'est faux. Cesse de dire ça, Brianna.»
«Pff, vous méritez même pas que je prenne la peine de vous expliquer.»
Et elle s'en alla. Après tout, elle n'avait qu'une journée pour préparer ses bagages...

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