Se promène [ Libre ]

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Ilona adorait sortir et se promener tranquillement pour respirer ou se reposer. Mais ce qu'elle adorait par dessus tout c'était bien sur d'emporter un livre avec elle et de pouvoir bouquiner en paix dans un bel endroit. Depuis toute petite elle aimait beaucoup faire cela. Par exemple lorsqu'elle habitait un peut en campagne elle prenait son bouquin préféré et se dirigeait dans un champs oùù des moutons pêtraient et venait quelque fois la chatouiller de leur museau par curiosité. Ou alors elle s'allongeait sur les rouleau de foin au soleil et parcourait les pages d'un livre passionant qui parlait d'amour ... Ilona était particulièrement sensible a la nature comme a la lecture d'ailleurs !

Aujourd'hui, la jeune femme avait donc décidée de refaire a peut pret la même chose. Elle se dirigea vers la bibliothèque et alla se choisir un livre parlant d'amour. Elle lut le dos d'un puis celui de l'autre et finit par choisir un bouquin qui parlait d'un amour impossible mais fougueux et passionné ... on verrait bien ! Elle sortit, son bouquin sous le bras et son sac sur l'épaule opposée et marcha tranquillement vers le parc. Elle y entra et s'arrêta un instant pour prendre une bouffée d'air frais. Elle aimait beaucoup cet endroit calme et reposant ! Elle continua donc sa marche sur le joli sentier propre entouré de fleurs et d'arbustes pour arriver devant un petit lac. Elle s'assit tranquillement dans l'herbe en tailleur et ouvrit son livre a la première page pour lire la préface, les rayons du soleil innondants joliement les pages blanches un peut jaunies par l'anciennetée du bouqin qu'Ilona commença a dévorer avec passion ...

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Le seul objectif de la journée de notre blondinette avait été de sortir de chez elle. L'ambiance y était invivable, elle avait essayé de se glisser sous sa couette pour ne plus entendre les incessants cris mais sans succès. Son Ipod avait tenté de la conforter également mais le son ne pouvait excéder une certaine dose et hélas, cela ne pouvait taire les cris. Elle ne cherchait même plus sur quel sujet on se bagarrait aujourd'hui, peut-être que la couleur de la toile cirée de la table de la salle à manger ne plaisait plus à Madame Jenna et que Monsieur trouvait à redire car lui l'adorait et de plus, on ne le dérange pas avec des détails aussi insignifiants lorsqu'il lit son journal, surtout pas son journal. Il faut comprendre, la bourse, c'est tellement plus important que sa famille. Enfin, que voulez-vous, c'était toujours ainsi depuis quelques temps et la situation devenait ingérable. Elle avait tenté tout ce qui était en son pouvoir pour que ses parents se rendent compte de leurs agissements mais rien, ils continuaient à s'époumoner jusqu'à ce que l'un des deux n'est plus de voix.

Debout, un peignoir entourant sa taille, Laylah venait de prendre une douche glacée mais rien n'y fit. Elle enfila un jean noir suivi d'un haut de la même couleur, releva ses cheveux en une queue de cheval et posa une touche de maquillage le long de son visage encore endormie, on ne verrait plus ses cernes. Enfilant ses escarpins, elle descendit sans un bruit comme elle avait pris l'habitude les escaliers et s'en fut...Loin, trop loin même. Le seul lieu où régnait encore un peu d'humanité pour elle était le lac, ce fut là que ses pas la conduisirent. Bien sûr, elle avait enfilé une veste assez légère par dessus ses épaules alors qu'elle n'aurait eu besoin de rien du tout. Et lorsqu'elle put enfin apercevoir la surface bleutée de l'eau, c'est avec le portable à la main, la voix de sa mère criant à déchirer les tympans. Elle tentait de s'exprimer mais rien n'y fit, raccrochant alors, elle remarqua soudain quelqu'un juste au dessous d'elle, enfin assise dans l'herbe, elle l'avait déjà croisé quelques fois mais ne se souvenait son nom. L'avait-elle dérangé ? Peu importe mais elle se devait de s'excuser.

- Je m'excuse du bruit. Tu sais, les parents...On passe tous par là.

Elle adressa un léger sourire à la brune qui semblait perdue dans sa lecture et comme à chaque fois où les choses vacillaient, elle sentait l'envie de partir tentante, seulement, comme chaque jour, elle se répétait mentalement qu'il fallait arrêter et vous savez quoi ? Ca ne marchait pas.

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